Le sort de la SNCM sera sans doute tranché lundi par le tribunal de commerce de Marseille.
La longue attente des salariés de la Société Nationale Corse-Méditerranée devraient prendre fin vendredi prochain (20 novembre), date que s’est fixée le tribunal de commerce de Marseille pour valider, après de nombreux reports, l’un des quatre projets de reprise en lice pour la rachat de la compagnie maritime en redressement judiciaire depuis presqu’un an.
Un dossier sort du lot, celui déposé par l’entrepreneur corse Patrick Rocca (50 ans) qui semble avoir eu les faveurs du Procureur de la république lors d’une audience à huis-clos, début novembre.
L’homme a un passé judicaire : en février 2014, il avait été condamné par le tribunal d’Ajaccio à une peine de trois mois de prison avec sursis et 100.000 euros d’amende, dans le cadre de l’examen d’une affaire portant sur des faits « d’escroquerie, d’abus de bien social et de faux et usage de faux ». Selon le Parquet, cette condamnation n’entrave pas les capacités de Patrick Rocca à exercer des responsabilités à la tête d’une entreprise, y compris la SNCM.
Son offre, estimé à 8,8 millions d’euros, visent notamment au rachat des navires à la coque blanche et bleue qui assurent les liaisons entre la Corse et le Maghreb.
Parmi les autres candidats à la reprise : le consortium d’entreprises corses Corsica Maritima le groupe Baja Ferries de l’armateur français installé aux Etats-Unis Daniel Berrebi, avec son, l’ex-directeur du port de Marseille Christian Garin qui s’est associé à l’armateur grec Arista.