Marseille, ville la plus embouteillée de France

Selon la dernière étude réalisée par TomTom, les marseillais perdent en moyenne 46 minutes par heure dans les bouchons.

Chaque année, le fabricant de système GPS TomTom mesure le taux de congestion routière des villes européennes : en 2012, c’est Moscou (Russie) qui décroche la palme des embouteillages avec un taux de congestion de 66%, suivie d’Istanbul en Turquie (55%) puis de Varsovie en Pologne (42%).
La première ville française est au pied de ce podium. Ce n’est pas la capitale, Paris (33%), mais Marseille (40%).

Une perte de temps de 46 minutes en moyenne

Ces difficultés de circulation se sont traduits en 2012 pour les marseillais par une perte de temps de 46 minutes toutes les heures, en période de pointe, c’est-à-dire le matin (entre 7 heures et 9 heures) et en soirée (entre 17h30 et 19 heures), contre 40 minutes pour les parisiens, 39 minutes pour les toulousains et 38 minutes pour les bordelais.

Concrètement, un trajet normal d’une heure dure en fait 1h46 dans la cité phocéenne, aux heures les plus critiques, un ralentissement général surtout attribué à la simultanéité des travaux, qui ont été nombreux en 2012 pour préparer l’évènement culturel européen Marseille-Provence 2013. Les voitures de livreurs qui stationnent en double, voire triple file, sont également pointées du doigt.

Un coût pour les entreprises

Rappelons que Marseille Provence Métropole propose un service en ligne marseille-circulation.fr qui mesure ce trafic en direct, signale les accidents et les bouchons et évalue le temps de parcours entre les points principaux de la ville.

Petite consolation pour les marseillais : hors heures de pointe, Marseille n’est pas la ville la plus saturée de France puisque Paris où « la circulation reste difficile toute la journée » cumule 155 heures de ralentissement, contre 117 à Marseille.

Inutile de dire que la congestion routière a un coût, tant pour les automobilistes que pour les entreprises qui financent le carburant, sans compter les heures supplémentaires que les salariés passent sur la route, et la baisse d ela qulaité de vie.