Marseille reste la troisième métropole française au classement Fondation ECER des 37 villes européennes les plus attractives pour les chefs d’entreprise de l’UE. Mais c’est elle qui affiche la plus forte progression en un an.
Le classement réalisé par l’Association pour la Fondation ECER (European Cities Entrepreneurship Ranking) indique le degré d’attractivité de 37 villes de l’union Européenne et leur capacité à séduire les investisseurs ou les entrepreneurs.
25ème l’an dernier, Marseille gagne neuf places en 2010 et pointe désormais en seizième position, loin derrière Lille (11e) et Lyon (9e).
« Marseille est la métropole française qui a le plus progressé en termes de rang » analyse ECER, elle semble avoir donné une nouvelle impulsion en faveur de ses entrepreneurs en s’attachant à répondre au mieux aux attentes qu’avaient formulées les entrepreneurs dans le cadre des précédentes éditions… »
Outre le « gros point noir des transports marseillais » l’étude 2009 avait relevé une carence dans la mise œuvre d’outils et de dispositifs d’information pour les chefs d’entreprises locaux, notamment sur internet. Visiblement, ce point a été amélioré.
Les résultats ECER émanent d’une enquête réalisée par le cabinet Altidiem auprès de 45 000 chefs d’entreprises implantés dans trente-sept villes et métropoles à travers 18 états de l’UE.
Ce qui frappe d’entrée, c’est la montée en puissance des métropoles allemandes : quatre d’entre-elles, Francfort (le première), Hambourg, Berlin et Cologne, figurent dans le Top 10, avec deux autres agglomérations scandinaves, la capitale finlandaise finHelsinki et la métropole suédoise Malmö.
Cinq critères ont été pris en compte pour élaborer ce classement : la promotion (actions de promotion et de diffusion de l’information), «l’ante création» (actions et dispositifs d’aide à la création), la post création (actions et conseils visant à accompagner les entrepreneurs après la création de leur structure), l’offre de soutien financier et l’environnement, ce dernier critère recoupant des paramètres axés autour de la qualité des infrastructures (transports, etc.), l’existence de parcs immobiliers et la qualité des réseaux d’entrepreneurs.
Quid des autres villes françaises ? Derrière Lyon, Lille et Marseille, on trouve Paris (26e) qui gagne sept places par rapport à 2009.