Le gouvernement souhaite instaurer une surtaxe d’habitation de +20% dans les agglomérations françaises où le marché immobilier est « tendu ». Marseille est dans le viseur.
Un nouveau dispositif fiscal devrait voir le jour sur les résidences secondaires. Il s’agit, en fait, d’un impôt qui s’ajouterait au montant de la taxe d’habitation traditionnelle. Le gouvernement souhaite introduire cette mesure dans le projet de loi de finances rectificative. Le but ? Récupérer une nouvelle recette de 150 millions d’euros et détendre les marchés de l’immobilier dans les territoires « en tension » où la demande dépasse l’offre. Marseille est concernée, comme 28 autres agglomérations françaises. Dans son sillage, on trouve Aix-en-Provence, Allauch, Aubagne, Auriol, Beaurecueil, Berre-l’Etang, Bouc-Bel-Air, La Bouilladisse, Cabriès, Cadolive, Châteauneuf-le-Rouge, Châteauneuf-les-Martigues, La Destrousse, Eguilles, Fos-sur-Mer, Fuveau, Gardanne, Gémenos, Gignac-la-Nerthe, Gréasque, Istres, Marignane, Martigues, Meyreuil, Mimet, Miramas, La Penne-sur-Huveaune, Les Pennes-Mirabeau, Peynier, Peypin, Plan-de-Cuques, Port-de-Bouc, Rognac, Roquevaire, Rousset, Saint-Chamas, Saint-Marc-Jaumegarde, Saint-Mitre-les-Remparts, Saint-Savournin, Saint-Victoret, Septèmes-les-Vallons, Simiane-Collongue, Le Tholonet, Trets, Velaux, Venelles, Vitrolles.
Toutes les résidences secondaires implantées dans ces communes seront susceptibles d’être assujetties à cette nouvelle surtaxe des 20 %. Sa mise en place (ou non) ne sera pas imposée par Paris mais décidée, au niveau local, par les municipalités.
Pour info, un propriétaire qui paye 500 euros de taxe d’habitation sur sa résidence secondaire devra ajouter une somme équivalente à 20% de ce montant, soit 100 euros.