Le Comité d’Entreprise de l’usine Fralib a été débouté par le tribunal de grande instance de Marseille, qui a estimé le PSE (Plan de Sauvegarde de l’Emploi) de l’entreprise valide.
Une désillusion, une de plus… Le Comité d’Entreprise de l’usine Fralib (Unilever) de Gémenos, qui avait saisi la justice, a été débouté, cet après-midi, par le tribunal de grande instance de Marseille, lequel considère le PSE (Plan de Sauvegarde de l’Emploi) de la direction valide : « Les informations sur les points principaux contestés par le comité, notamment la définition du périmètre du marché, la rentabilité du site et les moyens mis en œuvre pour pallier sa dégradation, ont été portées à la connaissance du comité d’entreprise. »
Et si, toujours d’après le tribunal, les mesures de reclassement « apparaissent très peu satisfaisantes pour l’ensemble du personnel, non seulement par le nombre d’emplois concernés, mais encore par leur localisation géographique et le niveau de certaines rémunérations proposées », leur caractère n’est pas « manifestement insuffisant ».
2. « Cela ne change rien à la lutte
Et ce comparé aux plans mis en place par Unilever, spécialiste du genre, sur d’autres sites. Allez comprendre… Une cinquantaine de postes proposés en France, d’autres en Pologne, d’autres à Bruxelles, cela aurait pu paraître « manifestement insuffisant ». Mais ce n’est manifestement pas le cas.
Une décision qui fait en tout cas le malheur des 182 salariés de l’entreprise, lesquels affirment cependant, par la voix de Gérard Cazorla, secrétaire CGT, que « cela ne change rien à la lutte ». L’avocat du C.E, Me Amine Ghenim, a d’ailleurs d’ores-et-déjà fait savoir qu’il comptait faire appel. La société, de son côté, a seulement fait savoir qu’il n’y aurait pas de licenciement avant la mi-août… (source : AFP).