Consommation obligatoire : Ricard débouté

La cour d’appel de Paris a donné tort à Ricard, qui portait plainte pour diffamation contre des commerciaux du groupe de spiritueux, se disant obligés de consommer de l’alcool durant leur travail.

Leur mission : « consommer ou faire consommer ». En gros, ne pas hésiter à boire, à encaisser, pour entraîner le client à faire de même et acheter une bouteille.

Avec, au préalable, un entretien parfois synonyme de « crash-test », avec nécessité d’ « enquiller jusqu’à une vingtaine de verres de Ricard sans chanceler ». La résistance à l’alcool étant « un critère d’embauche non écrit mais réel. »

Telle était la théorie d’Eric Coder, auteur de Dealer Légal, et de différents commerciaux de Ricard, donc, témoignant dans ce livre.

 

2. 2 000 euros de frais de justice

La direction du groupe marseillais avait porté plainte pour diffamation, sortant une note interne arguant que « la consommation excessive d’alcool n’est pas, et ne doit pas être, chez Ricard, une attitude favorisant la réussite professionnelle ». Et réclamant 500 000 euros au passage de dommages et intérêts.

Pas convaincante, la note, apparemment, aux dires de la cour d’appel de Paris, car ne délivrant pas « assez d’éléments d’appréciation précis sur les limites à ne pas dépasser ». Alors, au lieu de récupérer 500 000 euros, le groupe Ricard devra s’acquitter d’un chèque de 2 000 euros à reverser à la partie adverse, et ce pour frais de justice (source : Libération).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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